Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 23 mars 2007

Bonheur du jour


Après les Suites de Rameau, écoutées mille fois, le jeune pianiste français nous apporte un nouveau bonheur, d'ores et déjà "musique du matin" de votre serviteur.
On y (re?)découvre François Couperin, dit "Le Grand" car il y eut dynastie, immense compositeur de la cour du Roi Soleil en un temps où la musique française ... rayonnait.
Après la magnifique période baroque (Couperin, Lully, Rameau, Daquin, etc.) la musique française tombait en une profonde léthargie, laissant le champ libre aux italiens et aux allemands.
Ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle, avec l'arrivée de Berlioz (que je n'aime guère) qu'elle retrouva sa place dans l'histoire de la musique : César Frank, puis Saint-Saens, Poulenc, Debussy, Ravel, Fauré lui firent retrouver les sommets.
Au début du 20ème siècle, la musique française (et Paris par la même occasion) nous donna des pages immortelles, modernes, toujours d'actualité, rivalisant avec une période russe prolixe elle aussi.
Pour revenir à ce disque, bijou de subtilité, d'humilité face à un texte ... royal mais rafraîchi, enluminé par la lecture qu'en fait cet indispensable M. Tharaud, il m'est devenu, en deux écoutes, totalement indispensable.

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