Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 11 juillet 2007

Je suis taré de Tharaud


Quel diable d'homme que cet Alexandre Tharaud qui m'ensorcelle à chaque livraison : d'abord ce fut son enregistrement des Nouvelles Suites de Rameau que j'ai dû écouter 1200 fois, puis son Couperin qui accompagne actuellement tous mes débuts de matinée.
J'en parle, tout à l'heure, avec ce vendeur de la fnac au goût si sûr, qui me dit partager mon engouement : "Comment, vous ne connaissez pas ses "Concertos Italiens" de Bach ?
Evidemment je repars avec le précieux viatique.
Depuis une bonne demi-heure, c'est le bonheur total : il y a, bien sûr, le concerto italien, mais aussi ces concerti (oui, je frime, je sais !) transcrits des oeuvre des compositeurs italiens de l'époque, Marcello et Vivaldi.

Comme certains joueurs invétérés dans les casinos, je songe à me faire interdire de fnac : j'y étais allé pour acheter les concertos pour flûte et orchestre de Mozart par Pahud dirigé par Abbado, ce qui n'est pas rien.
J'en ressors avec 3 CD (celui cité plus haut, le Concerto pour 4 pianos d'encore Bach et le Mozart) et 4 DVD : "Tu marcheras sur l'eau" (qui est au film d'espionnage ce que "Brokeback Mountain" est au western) "Le temps de l'innocence" de Scorsese que je n'ai jamais vu, "La loi du seigneur" de Wyler (avec Cooper et, hélas, Perkins) et, enfin, une perle d'entre les perles, "La folle ingénue" de Lubitsch avec Jennifer Jones et Charles Boyer, le "french lover" de l'âge d'or d'Hollywood.


Saura-t-on un jour pourquoi TF1 vidéo fait précéder ses DVD d'un "jingle" assourdissant, assorti d'un "visuel" d'une telle laideur ?

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