Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

lundi 6 août 2007

Cinéma Maison


Cinéma maison
Alors que nous, français, donnons le nom de "Home Cinema" à nos installations, nos cousins du Quebec, plus attachés à la langue française que nous, les dénomment "Cinéma Maison", prenons ça dans la gueule.
En cet été au climat capricieux, mes séances font le plein.
Sur mon grand écran (électrique, s'il vous plaît) la semaine dernière, seul ou en compagnie, j'ai vu, ou le plus souvent revu :
-"Vol au dessus d'un nid de coucous" de M.Forman, qui n'a pas pris une ride au contraire de Nicholson qui, une fois de plus, est immense.
-"Short bus" de John Cameron Mitchell : du cul sans aucun voile, mais un grand film d'amour aussi.
- "Les hommes préfèrent les blondes" d'Howard Hawks : voir ma chronique d'hier.
- "Hall the conquering hero" de Preston Sturges, comédie épatante en n&b, extraite d'un coffret édité en hommage à celui que certains considèrent comme l'égal de Capra et Lubitsch.
- "L'homme de nulle part", western torturé de Delmer Daves avec Glenn Ford, Ernest Borgnine et un Rod Steiger au jeu "moderne" étonnant. Chef-d'oeuvre.
- "La ville sans loi" (l'été, pour moi, est toujours très "western"), un cran au-dessous, mais d'excellente facture, avec un acteur que je n'aime pas trop, Randolph Scott, dont les commères d'Hollywood prétendent qu'il fut l'amant de... Cary Grant !

Je me suis procuré à prix soldés un coffret (import Z1) contenant des comédies musicales de l'âge d'or, dont le fabuleux "Pirate" de Minnelli avec Judy Garland et Gene Kelly, un coffret Marilyn Monroe avec, entre autres, "Bus stop", "Le milliardaire", "Chérie je me sens rajeunir" de Hawks.
Il y a aussi dans ce coffret "7 ans de réflexion" que je n'ai jamais apprécié.
Enfin, le coffret Preston Sturges avec 7 films dont celui cité là-haut, "Les voyages de Mr Sullivan" et, ô joie !, "Lady Eve", invisible depuis tant d'années.

Glané aussi en "occases" ou en soldes, un Kurosawa ("Rhapsodie en Août" de circonstance), "Les forbans de la nuit", magnifique thriller de Jules Dassin (père de Joe), "Panique à Needle Park" de Schatzberg avec Pacino (si vous connaissez pas, je compatis !) et "Un après-midi de chien" (pareil !).

Ruiné.

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