Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mardi 6 novembre 2007

Eux du jour.

Vous le savez maintenant depuis que je le serine : le mardi, il faut lire nécessairement le No Smoking de Pierre Marcelle qui, aujourd'hui, jette son regard acéré sur les 6 premiers mois de la présidence sous amphés de Nick Sark.
Et termine sa chronique avec ces phrases terribles :
"Michèle Alliot-Marie est paraît-il ministre de l’Intérieur, et Brice Hortefeux, outre de l’Identité nationale, de l’Intégration, dit-on. Mais cet ordre de contraindre les campeurs à se tenir debout, sous peine de énième embarquement, qui le donna ? Cette ignominie, qui la signa ? On ne sait. Sans effet au-delà de quelques heures, elle se réduisit bientôt à un rien, gratuit et vain. Dire qu’elle fut anonyme, c’est dire l’état d’un Etat qui, en place de gouverner, ne semble parfois plus guère capable que d’improviser des brimades."

*
Dans le Libé du jour également, Gérard Lefort, qui est un peu notre mère à tous, tresse des lauriers à Etienne Daho qui sort "l'Invitation", son nouvel album.
J'en rajoute : ceci est un évènement qui mérite que l'on cesse toutes affaires.
Le breton est ce que les années 80 ont produit de mieux dans le genre "chanson française moderne" ; l'Etienne en question est ce que ce début de siècle produit de mieux dans le genre, encore et toujours.
Il est certainement l'un des rares artistes dont on n'a pas besoin d'écouter une "démo" avant de foncer acheter un nouvel opus.
L'homme est charmant, beau, classieux, juste assez ambigu pour faire se pâmer Lefort.
Indispensable donc.

*

Il paraît que dimanche Drucker célébrait le retour de Dorothée, témoignages lacrymaux de fans devenues "adultes" (?) à l'appui.
J'enfonce sans doute une porte ouverte en rappelant que c'est sous le règne de cette animatrice que les émissions pour la jeunesse ont atteint des sommets de bêtise et de mercantilisme jamais vus : invasion de films d'animation japoniais*, "Les musclés" au hit-parade, concerts "tape-portefeuille-des parents" au Zénith en furent les marques de fabrique.
D'autant plus gerbant qu'ici on exploite l'innocence des mouflets et l'inconséquence de parents qui les laissent prendre racines devant le poste.


*Oui, je sais, je sais.





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