Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 31 décembre 2008

Hit Parade




A l'année prochaine !

Brooklyn Bridge 1895

Cène

-Ron English-

Beau "merchandising"

J'avais eu du mal à entrer dans ce film considéré par beaucoup comme "culte" : l'ayant enfin vu dans de bonnes conditions, je dirai simplement que les frères Cohen sont au meilleur du cinéma américain.
Le coffret DVD collector vendu aux zétazunis est assez croquignolet :


Bon bout d'an !

C'est à Marseille que l'on s'échange traditionnellement ces voeux de fin d'année dans la journée du 31, quand on sait qu'on ne reverra son interlocuteur qu'après minuit.
Se souhaiter "la bonne année" y est considéré comme porte-poisse.
On se contente donc de ce "bon bout d'an" rigolo en diable, l'accent phocéen le faisant sonner en "bon boudin", et je vous vois d'ici secoué des spasmes d'une hilarité inextinguible.

A Paris, où je lance toute la journée des "bon bout d'an !" à tous mes interlocuteurs, on doit me prendre pour un fada.

Station de jeux

mardi 30 décembre 2008

Hit Parade



Christine butine

L'ordinateur

Extrait de "Strip Tease", l'excellente émission belge :

Terriblement moderne (Hit Parade)


Shirley and Company : Shame Shame Shame -1975-

Dieuperdu, "un petit peu choquant"...

Dieudonné est indéfendable, où que la réflexion nous mène.
Après l'écoeurante "prestation" aux côtés du négationniste Faurisson sur la scène du Zénith, Jean Marie Le Pen (présent dans la salle) déclare qu'il a "trouvé Dieudonné un petit peu choquant".
Parole d'expert.

Servile public (suite)

Sur la présence de Tapie en praillmeuh le jour de Noël sur F2, Daniel Schneidermann signe dans Libé un article exemplaire : clic.

lundi 29 décembre 2008

Voeux présidentiels anticipés

Spectacles musicaux

Copié sur "théâtreonline".
Spectacles musicaux :

Meilleures ventes


  1. La Flûte enchantée
  2. Grease
  3. Le Roi Lion
  4. Les Sea Girls
  5. La java des mémoires
  6. Je m’voyais déjà
  7. Le Jazz et la diva opus II
  8. Le Soldat Rose
  9. Umoja

A Montmartre

- Auré from Paris -
Clic sur l'image pour la voir en grand, c'est beau !

Ecrans vraiment géants d'avant (4)

En 1961, Europe 1 (alors Europe N° 1) entreprend un tournée avec un gigantesque chapiteau pouvant accueillir 3000 spectateurs.
Le CINERAMA EUROPE N°1 n'aura qu'une brève existence : une violente tempête détruit l'immense tente à Lunéville au bout de quelques semaines, conduisant à l'abandon pur et simple de l'expérience.

Viiiiite

Servile public (2)

Le 1er janvier, pour bien commencer l'année, France 2 nous offre un très joli documentaire, très gentil, très flatteur, sur Carla Bruni-Sarkozy.
Ça va être bien la nouvelle télévision qui lèche plus vite que son ombre.

dimanche 28 décembre 2008

Flûte star

Je n'en parle pas parce que mon frangin coproduit, mais "La flûte enchantée" aux Mathurins fait un tabac :
on en parle même au JT de TF1 : clic

Servile public

France 2 a touché le fond le soir de Noël en diffusant, en début de soirée, ce qui reste de la pièce "Oscar".
J'avais jeté un œil pour apercevoir ma copine Chantal Ladesou, toujours excellente dans sa manière d'en faire des tonnes, mais j'ai dû couper court au bout de quelques minutes devant la pitoyable prestation de B.Tapie.
Je ne sais quel programmateur a eu l'idée saugrenue d'offrir ce cadeau de Noël de mauvais goût.
Un excès de zèle, à moins que Nicolas S. ait déjà accès à la programmation de "sa" télévision et nous ait gratifié du "jeu" de son copain ?
Le plus pathétique dans l'histoire, c'est que la justice immanente de Saint Audimat a frappé : avec 3,47 millions de téléspectateurs, c'est le plus mauvais score enregistré pour une pièce de théâtre (si peu).
Bien fait !

Noël "unplugged"

samedi 27 décembre 2008

Ecrans vraiment géants d'avant (3)

Johannesburg Royal Cinerama

vendredi 26 décembre 2008

Présumé innocent

Pendant que, par le fait du Prince, on gracie partiellement (?) un pote de Pasqua emprisonné pour corruption, le lynchage médiatique subi par Julien Dray au mépris du principe de la présomption d'innocence qui a déjà œuvré lors de l'arrestation des dangereux "terroristes" soupçonnés d'avoir saboté les voies ferrées, donne à réfléchir sur ce que devient la justice dans ce pays.
Ce qui interpelle surtout dans cette (présumée) affaire, c'est la réaction en quart de teinte de Martine Aubry devant ce déluge de supputations (qui suppute présume).
Je ne sais pas, c'est impossible de savoir avant le terme d'une instruction qui n'a pas commencé, si Dray est coupable dans cette affaire (présumée) qui, il faut se le rappeler, est d'ordre privé et ne met pas en cause le PS.
Mais un peu de solidarité avec un membre de ce parti, et non des moindres, serait d'une logique que personne ne songerait à dénoncer
Il est vrai que J. Dray n'a pas soutenu Mme Aubry lors de l'élection à sa fonction.
Cela n'a certainement rien à voir.

Tout cela pris en compte, j'ai le droit néanmoins de souligner que je n'éprouve pas de sympathie pour des personnes qui se disent "addict" à des montres-bracelet qui valent 20 000 euros.
Ce que je dis pour l'un valant pour l'autre, hein !

jeudi 25 décembre 2008

Voeu de Noël

Je sais que ce journal est lu : j'ai les stats.
Toutefois j'aimerais quelques commentaires*, car je ne sais comment sont perçus billets et humeurs.
Je me fous de l'orthographe et de la syntaxe dans les avis.
Allez-y !

*Suffit de cliquer là-dessous sur commentaires et de suivre les instructions.

Chambre 2001

mercredi 24 décembre 2008

Les aventures de Loulou

- Hey, les jeunes, faites gaffes aux décibels !
J'en sais quelque chose.

Hit Parade (enfin, presque)



Inévitable



C'était ça ou Tino Rossi.

Ecrans vraiment géants d'avant (2)

Pour la sortie du 2001 de Stanley Kubrick en Cinerama à Washington, il fallait réserver sa place.
La firme Cinerama avait déjà abandonné le sytème à 3 projecteurs, lui préférant, pour des raisons de coût et de commodité, le 70mm : pour "éclairer" ces immenses écrans, on mit au point des lampes à arc d'une puissance jamais exploitée jusqu'alors.

Sortis pour Noyel

Louise Michel, de B. Delépine et G.Kervern

Australia, de Baz Luhrmann

J'éviterai le "block bustier" (de Nicole Kidman) "Australia" qui pue à cent km la pâtisserie gluante en bûche indigeste obligée.
En revanche, mes pas me guideront volontiers vers le Louise Michel de Délépine et Kervern avec la grande Yolande Moreau.
En ces temps d'humour consensuel, celui, saignant, des citoyens de Groland est la seule lueur salvatrice du paysage audiovisuel.
De plus, en ces temps de crise économique et sociale, les compères tapent dans le mille avec une histoire en phase avec les déboires actuels de la société capitaliste et je veux voir ça.

mardi 23 décembre 2008

Ecrans vraiment géants d'avant


Loewe's Cinerama - NY 1962 -

Jacques Dutronc -Les cactus-

Charpie de chapka

Je me souviens,
Je me souviens,

Tes longues mains,

Tes longues mains...

Être bon,

Être bien,

Être soi, être rien

Mais pas n'importe quoi.

Une charpie de chapka...

Ces mots qui ne veulent

Plus rien dire
Ou qui disent

Le contraire

De ce qu'ils voulaient dire...

Tout ça,
Maintenant, c'est là,
Comme une charpie de chapka...
Et je me souviens de toi...

Se souvenir d'où l'on vient,

Ne pas donner raison aux chiens,

Ne pas devenir n'importe quoi,

Pas une charpie de chapka...

Un soleil qui nous désaltère,

L'eau pure qui chauffe nos artères,

Vouloir un peu de mieux sur terre

Comme tu le voulais là-bas...

Loin des charpies de chapka...

Je me souviens...

Tes longues mains.

Artiste pauvre

Passé sur terre,

Tu v
oulais le bien
De tes frères...

Une seul famille

Un seul destin

Et le bonheur

Au quotidien...

Ces rêves, maintenant, ne sont plus là.

Ils sont tous partis avec toi...

Comme les empires croulent soudain,

Comme les rêves se désespèrent
Devant le mal, devant le froid...

Comme une charpie de chapka...


C'est l'un des derniers textes écrit par Etienne Roda-Gil pour le chanteur-compositeur Julien Clerc.
La chanson est sous-titrée "Chanson pour mon grand-père", le texte évoquant l'engagement communiste d'une vie puis l'arrivée des désillusions et la chute du régime soviétique.
Elle date de 1992 et figure sur le bel album "Utile" qui n'est pas futile.

Tellement "trendy" (d'ailleurs, j'en ai une !)

Futile, soyons-le pour noter l'épidémie de chapkas, justement, qui s'est emparée des jeunes têtes ces jours-ci.
Je ne suis pas assez branché "box-office" ou "fashion" pour en connaître l'origine : quel top-model, quel rappeur, a lancé cette "tendance" de meilleur aloi, à mon sens, que la profusion de hideux bonnets péruviens qui défigurèrent notre jeunesse les années précédentes : il fallait bénéficier d'un profil grec sans défaut pour y survivre.
Je possède une chapka depuis quelques mois, et de la voir ressurgir en nombre, et notamment au sommet de "jeunes" de toutes couleurs fait de moi, j'en souris, un précurseur.
Je n'ai, par contre, pas vu d'étoile rouge en pin's sur le devant de ces couvre-chefs.
Dommage : cela aurait permis quelques conversations sur l'engagement et/ou la conscience politiques, l'histoire, et l'effondrement de l'empire de Lénine.

lundi 22 décembre 2008

Autosatisfaction (aïe quinte guette no)

Cliquer sur l'image pour ne pas en croire ses yeux.

Vous êtes peut-être de ceux qui ont reçu ce courriel.
Quant on a passé des heures aux prises avec ce +¨¨%§X&µ* de site, il est permis de faire provision de godasses à balancer.

Le monde est grand, les gens sont... (3)

Hit Parade



Pas mieux que Thoumieux

Le cassoulet de (feu) Martial Thoumieux

De temps à autre, en compagnie, j'aime agrémenter mes balades dans paris d'un déjeuner en accord avec une envie du moment.
De mes conversations avec Roucas, au Caveau, s'était insinué un violent désir de cassoulet, de "vrai" cassoulet s'entend.
De minutieuses investigations m'ont conduit jusqu'à la vénérable maison Thoumieux, proche des Invalides, où se pressent hommes politiques et journalistes : j'y ai aperçu, ce jour-là, l'excellent Nicolas Domenach que le hasard mettait pour la deuxième fois sur ma route.
Chez Thoumieux, le cassoulet vaut les 25 minutes d'attente nécessaires à la formation de la croûte de chapelure que l'on devra percer pour accéder aux haricots tarbais imbibés de leur sauce, jouant des coudes avec une cuisse de canard confite, une bonne saucisse parfumée, et quelques rognons pour égayer le tout.
C'est bien, ça vaut ses 21 euros et ça vous tient à l'estomac jusqu'au lendemain.

Et puis, le quartier est très bien fourni en gourmandises, que l'on se contenta de prendre en photos.
Dans les rues avoisinantes, j'ai vu ça :



Et ça :




Qui a dit "pouvoir d'achat" ?

Etre, paraître, jeu, set et match.

Look de "bogosse" qui déchire.

Le mode de vie "bling bling" n'épargne pas les classes populaires.
J'observais dans le métro, ce matin, de jeunes noirs tout de clinquant vêtus, l'un deux arborant une sorte de parka en lamé assortie de l'obligatoire capuche aux armoiries de concepteurs de mode de rue bien connus.
Il est amusant de constater l'engouement dont bénéficient ces deux créateurs auprès de la jeunesse dite "dure" de nos banlieues réputée homophobe quand l'on sait que D&G dans la vie ne fait qu'un couple très uni.
Ainsi, loin de la provocante dent en or exhibée au siècle dernier par le charmant Joey Starr, la tendance actuelle semble aux colifichets en plaqué or (au moins) et autres strass portés de manière ostentatoire par des gamins souvent sans grâce aucune.
De toutes façons, je le confesse volontiers, je n'ai jamais aimé l'or, le trouvant paradoxalement vulgaire quel que soit l'individu qui le porte.
Je lui préfère l'argent, tout de sobriété, le seul "bijou" que je possède étant une croix occitane que je porte (parfois) plus par attachement à des racines improbables (je suis un mélange d'ardéchois et d'aveyronnaise, né en Cévennes, ayant vécu au Maroc et surtout à Antibes) qu'à des convictions religieuses.
Il est donc évident que je ne me reconnais pas dans la société du tape-à-l'œil, même si, d'un passé de "minet", je garde un attachement aux vêtements bien coupés et de qualité du moment que la marque ne s'affiche pas en panneau publicitaire sur le plastron.

Depuis longtemps, le set de table a remplacé la nappe sur les tables familiales et sur celles des restaurants à prix modérés (façon de parler !).
Le set de table est, par son concept même, facile à entretenir et à ranger.
Les premiers qui sont apparus sur nos tables dans les années 70 étaient fort vilains, mais d'un plastique très épais qu'un coup d'éponge suffisait à nettoyer.
Aujourd'hui, la variété de modèles qui s'offre au consommateur a des résultats quelquefois inattendus.
Si l'on ne veut pas infliger à ses convives des rectangles où s'affiche la recette de la bouillabaisse ou, au hasard, les différentes espèces de cucurbitacées, on opte pour le bon goût avec des "unis" dont la finesse, lors du nettoyage en cuisine, ne permet pas un séchage efficace, vous me suivez ?
Ainsi, votre "set" acquis à prix fort dans le magasin de déco qui le fait se révèle peu pratique, gondolant sur le séchoir à vaisselle et vous passez un quart d'heure à lui rendre sa virginité.
Alors vous vous rabattez sur les sets en bambou, ceux dont les lamelles se carapatent à chaque rangement un peu vif ou sur ceux, en matière bien solide qui perdent un peu de leur couleur à chaque coup de Spontex.
Le set de table, descendant de la bonne vieille toile cirée de maman, vraiment pratique, elle, mais toujours d'une laideur agressive, est devenu avec le temps, en ce qui me concerne, une préoccupation de tous les repas en commun.


Set en plastique imitation dentelle : table dégueu assurée.


Set "petit beurre".
Pour le goûter ?


Set "à touristes" en vente dans toutes les rues piétonnes au Sud de Lyon.



Set pour raclette (existe aussi avec vache)


Set que j'ai (entre autres) :
les miettes passent entre les lamelles qui se détachent pour m'énerver.

samedi 20 décembre 2008

Le "Kinopanorama" en 1974

ENTR'ACTE

vendredi 19 décembre 2008

Le monde est grand, les gens sont... (3)

Hit Parade




"Je t'embrasse pas, j'ai la crève..."



En ces quelques mots, j'ai l'impression, fréquemment ces jours-ci, d'entendre proférer une énormité :
sans être le moins du monde doué pour la chose scientifique, je me dis qu'il n'est nul besoin d'avoir fait des études de médecine pour se demander en quoi le baiser de bouche à joue, appelé plus communément bise ou, au téléphone, "bisou", serait transmetteur de germes.
A contrario, la poignée de main qu'on lui substitue dans ces cas-là me semble beaucoup plus dangereuse.
En effet, la main de l'enrhumé a "voyagé" tout au long de la journée autour des muqueuses infectées et autres narines coulantes et c'est elle que l'on vous tend, à vous, qui, en gestes machinaux, ne manquerez pas de frotter, gratouiller, à votre tour, la zone concernée.
Je refuse donc systématiquement de serrer la main à toute personne sous Coryza caractérisé.
Il en va de même pour toute victime de gastro-entérite.
Qu'on se le dise.

jeudi 18 décembre 2008

Police partout...

Hit Parade



Quel est le plus beau film du monde ? (42)

Avant-garde










Le "Scarface" d'Howard Hawks est un film de 1932 !
Le point d'exclamation s'impose, car le "thriller" d'Hawks contient tous les films noirs à venir qui n'en sont qu'une copie plus ou moins réussie.
Le film est un coup de poing permanent, empruntant dans sa forme à l'expressionnisme allemand : on sait d'ailleurs ce que le cinéma américain doit à ses immigrés qui fuirent le nazisme à l'orée des années 30.
Mais, au-delà, ce polar haletant se déroule à un rythme aussi vif que ses plus récents avatars.
On ne peut s'empêcher, le voyant, à Scorsese ou à Michael Mann, qui se sont de toute évidence abreuvés à cette source cinématographique.
Ni de rigoler doucement au "film culte" du même nom que Brian De Palma réalisa au début des années 80, où il remplace l'alcool par la poudre blanche, film construit autour de la performance de Pacino, remarquable un point c'est tout.
Bref, inutile d'en faire des tonnes : truffé de plans inoubliables (le crime filmé en ombres chinoises n'en est qu'un exemple parmi cent autres), énervé, violentissime, plus "moderne" que le tout dernier film du genre sorti d'Hollywood, ce "Scarface" incarné par l'impressionnant Paul Muni bardé d'Oscar ô combien mérités, est peut-être le seul film qu'il faut vraiment avoir vu quand on se targue d'aimer le cinéma.
L'expression "prendre une claque" revêt ici toute sa signification.

13 euros le DVD, courez !



Le film est en noir & blanc.
En noir, surtout !

Mots aimés

Superfétatoire, abat-jour, conciliabule, anacrouse, apothicaire, élégiaque, évanescent, hypocondriaque, frondaisons, luette, psalmodier, pharmacopée, subrepticement, chuchotements, opercule, exonéré...

(à suivre)

Le monde est grand, les gens sont... (2)

mercredi 17 décembre 2008

Très tentant

Outing


Tiens donc !
Après divers recoupements, il y a de fortes présomptions pour que l'immense Richter ait été... gay !
On peut plus se fier à personne, ma bonne dame.

Hit Parade

Zappeurs : le début est lent (ça permettait de passer de la série de "slows" à la série de "jerks"), ensuite ça déménage !

Le monde est grand, les gens sont...

Maudèrneu

Jeux de lumière

Pablo Picasso à Vallauris - Gjon Milli pour Life -

Paresses...

Crayons pré-machouillés.

Guitar hero

A 6 ans déjà, une guitare de rocker.

Une semaine d'auditions à l'école de musique.
Je suis sur tous les fronts.
Les vacances de Noël, dès vendredi soir, me laisseront quelques loisirs en journée.
Au théâtre, en revanche, c'est du non-stop jusqu'au 10 janvier.

Photo SC

mardi 16 décembre 2008

Hit Parade



Troisième âge en deuil

Consternation unanime dans les maisons de retraite : Horst Trapper qui incarna l'inspecteur Derrick vient de mourir à l'âge de 85 ans.
Seule consolation, ce beau t'shirt que les fans se feront un devoir d'arborer en salle de télévision :


Nés en 68


Yann Tregouët et Yannick Rénier

Laetitia Casta et Yannick Rénier

Edouard Collin et Théo Frilet

Au centre, Théo Frilet

La filmographie du tandem Olivier Ducastel & Jacques Martineau s'est étoffée ces derniers mois de cette saga d'amitiés plutôt réussie bien qu'un peu longuette, où Laetitia Casta révèle des qualités de comédienne que l'on ne soupçonnait pas.
Dans cette fresque qui lorgne du côté de l'excellent "Nos meilleures années" de Marco Tullio Giordana qui s'étalait sur 6 heures de projection (!) sans jamais nous lasser, on suit les amours, les utopies, les drames d'un groupe de personnages attachants dans une France prise dans les méandres de l'histoire, de la semi-révolution de mai à l'arrivée au pouvoir, par un autre mois de mai, de celui qui, précisément s'est mis en tête de "liquider l'héritage de 68" (défense de rire !).

Il y a bien sûr quelques naïvetés dans cette première partie qui dépeint l'installation en milieu rural de cette bande composée de ce que l'on désignerait aujourd'hui du terme fourre-tout de "bobos" idéalistes, tendant vers la même utopie.
Beaucoup perdront leurs illusions, d'autres connaîtront une destinée tragique, se radicalisant.
Les enfants nés de ces amitiés amoureuses, eux, seront confrontés aux années-sida, celles où beaucoup, dans ma génération, furent amenés à battre, en lancinante répétition, les pavés des cimetières.

Le film évite toutefois les écueils, dont celui de sombrer dans le pathos.
Il est servi par des acteurs remarquables, très impliqués, et une dame Casta que l'union avec l'excellent acteur italien Stefano Accorsi a visiblement transcendée.

"Nés en 68" m'aura valu un excellent dimanche soir.
Un extrait avec Christine Citti & Laetitia Casta :