Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 29 avril 2009

Hadopi et pis c'est tout


Les amateurs de musique n'en ont finalement rien à fiche de cette loi Hadopi qui va substituer à la Justice de simples quidams employés dans les maisons de disques : c'est sur ce point que je m'insurgerai ; car enfin, de quel droit -que cette loi va leur donner !- ces simples citoyens vont ils réprimer les internautes-pirates.
Egoïstement donc, à part ce que je viens d'évoquer, cette loi n'aura guère d'influence sur ma façon de "consommer" la musique.
Que l'on télécharge légalement ou non, la musique délivrée l'est au format MP3 qui vous bousille une œuvre, particulièrement dans les fréquences aigües.
Je continue donc à acheter mes sources de voluptés, en quantité raisonnable, m'efforçant de choisir les meilleures interprétations.
J'acquiers quasi uniquement de la musique dite "classique" que mon oreille ("absolue", paraît-il) ne tolère pas en format "compressé" ; a contrario, le dernier chef-d'œuvre des stars du r&b ou des succédanés de la "StarAc'" ne devrait pas trop souffrir de cette numérisation.
Pour le cinéma, on m'a déjà prêté des films "piratés" dont mon projecteur "up to date" accentue immanquablement les défauts.
De plus, partisan invétéré de la v.o, on a rarement dans ce format batard la version originale avec sous-titres dans la langue de Proust.
Bref, et parce que, disons le, je peux me le permettre ponctuellement (baissez vos prix, ça piratera moins !), j'aime à écouter et voir dans les meilleures conditions possibles et contempler les contenants.
*"Papa" Haydn en plein boulot.

Je suis sorti de chez le disquaire avec une jolie moisson sans écorner mon budget grâce à des bons de réductions que j'avais accumulé ces derniers mois.
Du Haydn : la "Création" dirigée par Karajan (l'un de ses meilleurs enregistrements) et les sublimes "Saisons" conduites par Harnoncourt, version dont un extrait figure sur le CD Diapason qui, chaque mois, aide le mélomane dans la jungle des "sorties" de disques.
Du Schubert : 2 messes (celle en lab majeur et celle en mib majeur) que la (re)visite du beau film de B. Blier "Trop belle pour toi" m'a donné envie d'acquérir.
Toujours de Schubert, "Le chant du cygne" et autres lieder dans leur version de référence, Fischer-Dieskau accompagné par Gerald Moore.
De la musique vénitienne : Vivaldi, Corelli, Torelli, Antonacci, Manfredini et Pez par le "Giardino Armonico" qui ne devrait pas me décevoir cette fois encore.
Enfin, un disque du quatuor Amadeus (des super-stars en ce domaine), avec les quatre "grands", Haydn (quatuor en Do), Mozart (quintette en Do), Schubert(Quatuor "La jeune fille et la mort" et Beethoven (grande fugue en Si et quatuor N° 16 en fa).
Voilà de quoi accompagner mes rédactions de billets pour les jours à venir.

*
Rien à voir : loi des séries, c'est au tour de mon assistante à l'Atelier Musical de séjourner à l'hôpital.
Du boulot en plus, donc.
J'y retourne.

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