Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mardi 30 juin 2009

Un regalo *

* Un cadeau :

Monark

Pina Bausch ne dansera plus


La danseuse et chorégraphe est morte.
Elle avait 68 ans.

Poids des maux, choc des des photos !

Paris Match piégé par 2 étudiants prouvant qu'on peut manipuler un lectorat par des photos prétendues "réalistes".
Quelle leçon !
Lire l'article de Schneidermann, en cliquant ici.

lundi 29 juin 2009

Les transes de Glenn


-Via Gaspard Proust, qui n'a pas toujours mauvais goût...-


Matinales

Beurk !


Miam !

Depuis le début de ma deuxième vie, je fais un "vrai" petit-déjeuner le matin, en lieu et place de l'ancien "café au lait-douzaine de clopes" précédent.
Il m'arrive même de descendre à la boulangerie la tête dans le fondement pour acheter des croissants "ordinaires" comme ils disent.
Je me suis réconcilié aussi avec la confiture, ma préférée étant jusqu'à présent de figues provençales ainsi que le prétend l'étiquette de cette marque industrielle.
Le truc qui peut vous fâcher à mort avec cette gourmandise, j'en ai déjà parlé ici, ce sont les immondes barquettes en plastoc qu'on vous sert au p'tit déj' des hôtels, accompagnées, j'en causai aussi, de beurre dont seule une tronçonneuse peut venir à bout pour peu qu'il vous prenne l'idée saugrenue de vouloir le tartiner.
Mais passons, et restons de bonne humeur.
Il s'avère qu'inspirée, voire touchée par la grâce, une famille d'élèves m'a offert en cadeau de fin d'année scolaire (car on y est !) un assortiment de confitures artisanales de la marque "L'épicurien", maître-artisan (pourvu qu'il le reste !) établi dans l'Hérault qui offre une variété de produits dont la composition relève du génie culinaire.
Ainsi, je dégustai tout à l'heure quelques lichettes de "Gourmandise aux fruits secs et épices" qui tend une embuscade au palais exigeant enfin débarrassé de ses effluves de cendrier froid.
Ah le rusé confiturier, ah le génial touilleur de substances divines amalgamées en précieux bocal !
Ce voyou concocte aussi -je m'en vais y goûter dès demain- une "Fraise à la menthe fraîche", une "Clémentine aux saveurs de pain d'épices", une "Coco passion" ou une "Cerise griotte" qui ne sont qu'une petite partie d'une multitude de trouvailles à damner un Schubert qui, pour moi, est un saint !
Le scélérat qui a tendu ce délicieux piège à papilles s'appelle M. Le Gulvout.
Ils ont un site, là : clique !

dimanche 28 juin 2009

JLG

Mouve one eupe

samedi 27 juin 2009

Toutes proportions gardées ?

Même Arte y va de sa soirée-hommage à Michael Jackson, dit Bambi, dit Peter Pan, chanteur-danseur-show man du 20è siècle essentiellement.
Serais-je devenu sec que, finalement, la disparition du roi de la pop m'indiffère peu ou prou ?
Je crois plutôt qu'hors l'artiste, respectable et, en tout cas dans les débuts, bluffant, l'être humain ne m'inspirait guère de sympathie ; et pas seulement à cause de ses supposées déviances (car, dites-moi si je me trompe, il fut acquitté des accusations portées à son encontre).
Non, simplement, hors de ses remarquables prestations scéniques ou clipesques, l'interprète de Billie Jean semblait complètement déshumanisé, peu "aimable" dans le sens entier du terme.
Sans doute parce que, dans ma première réaction à la mort de Jackson, j'évoquais Mozart (lire plus bas), des internautes sont arrivés ici en tapant sur leur clavier, si, si, je vous le jure, les termes suivants : "Michael Jackson, Mozart du 20è siècle ?".
Le point d'interrogation faisant partie de ces "mots-clé" atténue tout de même la bêtise crasse de cette formulation.
Et l'on retiendra de tout cela que Wolfgang a vendu beaucoup moins de disques que Michael.
En deux siècles et demi, trop nul !

W.A. Mozart, teen-ager, en backstage à Vienne.
Même pas disque d'or.

vendredi 26 juin 2009

Très bien fait

Jackson five - 1

Il y aura, c'est sûr, beaucoup plus de monde aux obsèques de Michael Jackson qu'il y'en eut à celles de Wolfgang Amadeus Mozart ; les modes de diffusion de la musique, le pouvoir de la communication moderne aidant, c'est logique.
Le célèbre chanteur fut un artiste complet dont Fred Astaire disait qu'il constituait la relève et que lui, "papa longues jambes", pouvait partir en paix.
Les "tubes" qui jalonnent nos existences sont matière à souvenirs.
Je garde bien sûr celui des vinyles des Jackson 5 sur les platines du Voom Voom ou du "maxi 45t" de 'Thriller" sur celles du Chah in Chah ; les deux endroits étant, pour les non-initiés, deux discothèques de Juan les Pins des années 70 et 80.
Je retiens qu'il fut un excellent danseur "d'instinct" doté d'une voix hoquetante dont il avait su exagérer les excès, la rendant reconnaissable entre toutes, en marque de fabrique universelle.
Enfin, reste une fin de vie à mille lieues des étoiles, celle d'un roi déchu, entâché de scandale, pathétique.
Et des chiffres.
Des chiffres de vente à donner le tournis que les commentateurs de l'audiovisuel se repassent en boucle car aujourd'hui le nombre fait la gloire plus que le talent.
Il en avait pourtant.
Le dira-t-on assez ?

mercredi 24 juin 2009

Yeux

Ödland, Les Yeux de l'Oiseau from Lorenzo Papace on Vimeo.

via Monica Ly

Arrrrrrrrrgh ! (2)

Je n'y échapperai pas : ce Frédéric Mitterrand que j'apprécie tant et depuis si longtemps rejoint le gouvernement de Sarko-Fillon et l'on va me tanner à longueur de journée pour savoir ce que j'en pense.
J'en pense que F.Mitterrand n'a jamais caché qu'il votait à droite depuis 95, ce qui, en démocratie, ne me semble guère anormal.
Hors de cette divergence d'importance, je dis qu'il vaut mieux pour les artistes de toutes disciplines qu'un tel homme soit responsable du Ministère qui les concerne au plus haut point.
Souhaitons que le nouvel arrivant soit à la hauteur de la tâche, immense, qui l'attend : loi "hadopi" sur le droit d'auteur/Internet, audiovisuel public en bouleversement total, statut des intermittents du spectacle laissé volontairement en friches depuis 2003 sont les embûches qui l'attendent au coin du bois.
En bref, l'arrivée de F.M ne peut nous faire regretter Albanel.
Ni Donnedieu de Vabres.
Ni Aillagon.

Sinon, c'est la Villa Médicis qui est veuve aujourd'hui.

mardi 23 juin 2009




Burcatho

Vols

Je suis (aussi) marocain

Porteur d'eau au Maroc

C'est épuisant de passer sa vie à se chercher des racines.
Né dans les Cévennes gardoises par le hasard d'une mutation paternelle, je n'y restai que deux ans avant notre départ pour le Maroc où nous vécûmes d'abord à Fès et ensuite à Rabat.
De l'âge de neuf ans à l'état adulte, c'est à Antibes que je finis par me stabiliser.
Hier, ici, j'évoquais des souvenirs marocains de théâtre espagnol itinérant.
L'après-midi même, alors que j'attendais le bus 31 sur le boulevard Magenta, j'entamai une discussion avec une femme arabe, attiré par le parfum de basilic qui se dégageait de son cabas.
Elle me dit qu'au Maroc, il y en avait à profusion.
Ce à quoi je répondis que ma mémoire olfactive m'avait souvent ramené en ce pays où je n'avais pourtant vécu qu'une partie de mon enfance.
La fatma décréta aussitôt que c'était la part la plus importante de ma vie et que "monsieur, ne cherchez plus : vous êtes marocain !".

Arrrrrrrrrgh !

Frédéric Mitterrand, le neveu de l'ancien président de la République, va remplacer Christine Albanel au ministère de la Culture, selon les informations de nouvelobs.com. Sa nomination sera officialisée mercredi 24 juin, lors de l'annonce du remaniement gouvernemental.
L'écrivain, réalisateur et producteur a réuni lundi ses collaborateurs à la villa Médicis, à la tête de laquelle il avait été nommé par Nicolas Sarkozy en juin 2008, pour leur annoncer son départ.
(Nouvelobs.com) Augmenter la taille du texte

lundi 22 juin 2009

Penelope Hepburn et Audrey Cruz



Diamant sur...


Il est gonflé tout de même, le Pedro !
Ce n'est pas la première fois qu'il nous fait le coup du film dans le film et de l'auto-célébration : dans ses "Etreintes brisées" actuellement à l'affiche et que j'ai enfin vues sous les lustres de Cocteau du Studio 28, il va même jusqu'à brûler un lit pour nous rappeler l'un de ses opus précédents.
Cette fois, Almodovar va encore plus loin dans sa glorification du cinéma : il lui met un grand "C" et lui rend un hommage éperdu d'amour à travers toutes ses composantes, du projecteur en découpe au banc de montage qu'il sublime en nous révélant à quel point un film se fait avant (l'exaltation, la souffrance ou la jubilation de l'écriture), pendant, et après (le déterminant montage qui peut exacerber un chef-d'oeuvre ou le massacrer).
Bref, tant pis pour les pisse-froid et autres descendeurs en flamme de vraies-valeurs, une fois de plus Almodovar signe un grand film.
Et en plus, je le crois pas, il progresse !
J'ai peut-être tout faux, mais j'ai l'impression, malgré l'affection qu'il lui a toujours voué, que Pedro en a mis du temps pour se rendre compte que Penélope Cruz était un matériau cinématographique de première grandeur.
Dans "En chair et en os", qui date de 1997 (!), il l'utilise mollement, elle déjà si belle, en début de film, en faisant un personnage presque cocasse mettant son enfant au monde dans un bus au coeur d'une nuit madrilène sinistre.
Il faudra attendre Volver pour que l'actrice explose littéralement sous l'oeil quasi-concupiscent de la caméra de l'ibère (rien pour attendre).
Peu après, c'est Woody Allen, qui a dû se repasser Volver en boucle, qui engagera la belle espagnole et Javier Bardem (qui débutait quasiment dans "En chair et en os", que le monde est petit !) pour son formidable Vicky Cristina Barcelona !
Enfin arrivent en achèvement ces "Etreintes brisées", festival, donc, de références au cinématographe de toutes époques et de tous genres, et hommage éperdu, tenez-vous bien à "mon" Audrey Hepburn préférée.
Dans les tenues, les coiffures, les attitudes, Penélope Cruz, dans les séquences consacrées au tournage du film d'Harry Caine-Mateo, devient une Audrey plus vraie que nature.
Et une fois encore, Almodovar me prend dans ses filets.
Chapeau, bravo, merci !

Pedro et Penélope sur le tournage.

Madeleine espagnole

Le Maroc, même au temps des français coopérants dont nous étions (au début des années 60), a toujours vécu sous influence espagnole.
Sur le terrain vague à côté de l'immeuble où nous vivions à Rabat, des théâtres espagnols venaient régulièrement planter leur chapiteau pour présenter des revues de variétés où se mêlaient chansonnettes diverses et flamenco endiablé pour notre plus grande joie.
Les gamins que nous étions passions ensuite des heures éblouies à reconstituer le spectacle auquel nous avions assisté.
En cherchant bien, je devrais pouvoir retrouver une photo me représentant, à 5 ou 6 ans, affublé d'un pantalon "corsaire" et d'un bandana, tambourin en main.
Dans les idoles que nous adorions sur la toile blanche du cinéma de l'Agdal (quartier des faubourgs de Rabat), il y avait bien sûr Joselito, l'enfant "à la voix d'or", organe vocal qui aujourd'hui m'est aussi insupportable que le crissement d'une craie sur un tableau noir et que je n'aurai pas l'indélicatesse d'infliger à mes fidèles lecteurs.
En revanche, je ne renoncerai jamais à l'infinie tendresse que m'inspirent la grâce, la voix chaleureuse et la beauté de madone de Sara Montiel, star absolue de l'Espagne franquiste.
On n'a jamais su vraiment si cette Violetera qu'elle interprète ici dans un nanar immortel pour moi est une oeuvre écrite par Chaplin pour ses "Lumières de la ville" ou, plus vraisemblablement, l'un de ces airs populaires dûs à d'anonymes compositeurs et qui tournent de places de villages en veillées au coin de l'âtre.
On trouve des traces de ce que je considère comme la plus belle chanson du monde (de "mon" monde) en Italie (les napolitains la revendiquent !) et l'argentin Carlos Gardel en fit l'un de ses très beaux tangos.
L'immense Chaplin serait-il pris, ici, en flagrant délit d'imposture ?
Bon, allez, fuyez ou pâmez-vous avec moi, voici la Violetera par Sara Montiel.
Que ses fidèles de par le monde appellent tendrement "Sarita" :

Touristes

vendredi 19 juin 2009

Faites de la musique !


La gazette s'interrompt deux à trois jours.
Concert des élèves demain, et escapade musicale en province dimanche.

Non, rien.



Légendaire

A Berlin, le 5 décembre 1982, fut réalisé un enregistrement de légende dont voici un extrait (le final).
Martha Argerich, "LA" pianiste, y interprétait le 3è concerto de Rachmaninov sous la direction de Riccardo Chailly.
On peut trouver l'intégralité du concert sur youtube (mais pour combien de temps ?) ou acheter le disque (indispensable !).

jeudi 18 juin 2009

Pianoforest

Plus d'infos sur ce film

Préservons-nous

Benoîtement, Benoît te ment.

Quel est le plus beau film du monde ? (52)



Katharine Hepburn et Rossano Brazzi


Ce doit être le "café Florian" : Miss Hepburn, émerveillée, savoure le spectacle de la Place St Marc...

On peut s'interroger sur le titre de cette rubrique régulière où se côtoient chefs-d'oeuvre incontestés du 7è art et productions en mode "cinéma du samedi soir" que certains qualifieraient de "nanars".
On peut s'interroger, oui, mais si ce "Summertime" (Vacances à Venise) vient s'insérer entre un "voleur de bicyclette" et un "dictateur", c'est qu'il m'a ému, en déclaration d'amour à la Sérénissime jamais égalée.
C'est un film de David Lean de 1955, qui précède dans sa filmographie un fameux "Pont de la rivière Kwai" qui allait engranger les Oscar deux ans plus tard.
Aux grandes superproductions de Lean (Lawrence d'Arabie ou Doctor Jivago), on pourra préférer Oliver Twist ou Brève rencontre, mélo qui n'en est jamais vraiment un.
Avec notre Summertime du jour, même si l'intrigue sentimentale vécue par cette femme "plus toute jeune" incarnée par Katharine Hepburn (qui n'est pas Audrey) tombant sous le charme (on se demande bien lequel...) du "bellâtre" Rossano Brazzi*, peut sembler anodine, on est en face d'un réel hymne à Venise : ce que ressent cette femme découvrant la ville, tous ceux qui ont eu la chance d'y aller et d'y séjourner autrement qu'en touristes pressés l'ont ressenti.
C'est la principale qualité de cette oeuvre mineure dans la carrière de Lean.
Mais c'est beaucoup.

* Brazzi réussit tout de même à faire une carrière internationale dans les années 50, symbole, on ne sait pourquoi, de l'italian lover.
Il parvint à plomber un film de Douglas Sirk, "Les amants de Salzbourg", où il interprète un chef d'orchestre auquel on ne peut accorder la moindre crédibilité.
Je lui en veux terriblement.

Non !

Sujets de philo au bac

Série Littéraire (coefficient 7) :
- L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
- Le langage trahit-il la pensée ?
- Expliquer un extrait du "Monde comme volonté et comme représentation" de Schopenhauer.

Série Scientifique (coefficient 3) :
- Est-il absurde de désirer l'impossible ?
- Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
- Expliquer un extrait de "La démocratie en Amérique" d'Alexis de Tocqueville.

Série Economique et Social
(coefficient 4) :
- Que gagne-t-on à échanger ?
- Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
- Expliquer un extrait de "Essai sur l'entendement humain" de John Locke.
(nouvelobs.com)

mercredi 17 juin 2009

Exerçant une fascination certaine

Pour voir le récital d'Anderszewski à Varsovie diffusé dimanche 14 sur Arte (en préalable au film de B.Monsaingeon diffusé lundi 15), il faut aller au lien ci-après :il interprète Humoreske op. 20 de Robert Schumann et les trois derniers mouvements de la Partita n° 1 en si bémol majeur BWV 825 de Jean-Sébastien Bach.
Mais attention, ça n'est en ligne que 7 jours depuis la date de diffusion.
Là : clic

Haute énergie

Encore mes envies d'Italie...



Entre montagnes et mer adriatique, à quelques petits kilomètres de la Slovénie, Trieste, l'un des joyaux de la "Mitteleuropa" résonne encore des pas de Stendahl et de James Joyce.
Elle garde des traces de la splendeur des Habsbourg tout en respirant la joie de vivre à l'italienne.
L'immense Piazza del'unità d'Italia, somptueuse, présente la particularité d'avoir quasiment les pieds dans l'eau.
J'irais bien le constater par moi-même...

Ca, c'est indispensable

...si on est passionné de piano :
1° Avoir vu le film que Bruno Monsaingeon lui a consacré et qu'Arte a diffusé lundi (avis aux amis : je l'ai enregistré !).
2° Acheter le dernier Télérama et lire l'interview par Bernard Mérigaud*.
Piotr Anderszewski est pianiste, polonais, incontournable.

* Qui écrit en exergue : "Nomade et farouchement indépendant, ce pianiste polonais conjugue la beauté du geste et un idéal absolu. Loin du grand "cirque" de la musique classique."

Ici, un extrait des "Variations Diabelli" de Beethoven :

Antibes et les SDF

Antibes, version carte postale.

Je vantais la semaine dernière encore le joli marché provençal d'Antibes, ses remparts, ses ruelles où j'aimais errer enfant.
Hélas...
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/vu_sur_le_web/20090616.OBS0809/les_sdf_persona_non_grata_a_antibes.html
Merci à Elliott pour le lien.

mardi 16 juin 2009

Génie en immersion

Il photographie des gens tout nus







Ce sont des photos de Stephen Tunick.
Pour en voir d'autres : clic !

lundi 15 juin 2009

Villa Medicis - Rome

Reportage réalisé pour "Intérieurs" avant que Frédéric Mitterrand ne prenne la direction du prestigieux établissement, nommé aussi "Académie de France à Rome".

samedi 13 juin 2009

3'44 d'énergie !



Dancers (in alphabetical order):
Fred Astaire, Bill Bailey, Buck and Bubbles, Cab Calloway, Clark Brothers, Sammy Davis Jr., Daniel L. Haynes, Rubberneck Holmes, Patterson and Jackson, Eleanor Powell, Bill Robinson, Three Chefs (only the feet), Tip Tap and Toe (feat. Ray Winfield), Earl Snakehips Tucker

Bon weekend.

vendredi 12 juin 2009

Terrifiant !

Dans le métro

jeudi 11 juin 2009

Le plus grand pianiste vivant ?



Maurizio Pollini dans la 32 op.111 de LVB (1er mvmt/en cherchant bien, vous trouverez la suite).
C'est flou et on s'en fout.
Le Maestro est à Paris samedi.
Moi aussi, mais pas à Pleyel.

Au fait, Pleyel fait un festival intitulé "Tout sauf du classique".
Bande de cons.
On plastique ?

Horowitz/Banier

Novelette, Horowitz, Schumann, et les autres...

Violences faites aux femmes, le "clip" de Jacques Audiard :

Le clip de jacques Audiard contre les violences conjugales - Nouvel Obs
Le réalisateur Jacques Audiard a tourné un spot contre la violence conjugale...(EN SAVOIR PLUS SUR TELEOBS.COM)

Dany, Eva, José et les autres...

"Dany le rouge" en 1968, face à l'ordre.

Dans le Nouvel Obs' qui sort ce jour, l'excelllllllllllent Jacques Julliard défraie la chronique en écrivant pourquoi il a voté Europe Ecologie dimanche dernier.
Monsieur Julliard, depuis nombre d'années, fait l'unanimité dans ce que l'on appelle les "milieux de la gauche de progrès" de par sa hauteur de vue et son intégrité.
Je ne le connais pas, mais je suis tout de même rassuré à la lecture de sa chronique : ses arguments sont les mêmes que ceux qui m'ont poussé, dimanche, à "trahir" mon vote habituel (depuis 1974 !) et à glisser un bulletin dans l'urne pour ceux qui me semblaient mieux à même de défendre mes convictions européennes.

Maintenant, y'a quand même une question qui me brûle les lèvres et que j'aurai l'outrecuidance de poser ici :
la "dinde", là, la "madone du Poitou", la "cruche", mais si, vous savez, celle qui met une tunique indienne sur son pantalon dans un Zénith (comble, d'ailleurs), et dit "fraternité" (ouh que c'est nul !), l'ex-candidate qui n'a fait que 47% (alors que Jospin, lui, n'est-ce-pas...) en 2007, celle-là, quoi, si elle avait été élue patronne du PS à la place de Martine et donc, si, en tant que telle, elle avait mené la campagne des européennes, elle que Dany aime bien paraît-il, pensez-vous qu'elle aurait fait 16% ?

Dites, le PS, vos talents réels, vous allez continuer longtemps à les baillonner ?

mercredi 10 juin 2009

T'as l'bonjour d'Alfred

kcochctiH derflA

Cannes sous perf d'acteurs

Grand escalier sans tapis rouge.

Grand chef de festival + humoriste proustien

Ici les colonnes Morris sont "2 en 1"

Et pourtant, sur scène, Aucaigne est l'un des plus drôles !

Au pied de l'hôtel, Cannes by night me tend les bras !

J'étais à Cannes, aimablement invité pour la 30ème édition de Performance d'Acteur, un festival d'humour à la programmation comme toujours éclectique et d'excellent niveau.

Levé aux aurores dimanche dernier, je suis allé voter dès 8 heures.
Le résultat d'Europe écologie est amplement mérité : leur campagne fut dynamique et... européenne ; ce qui est bien le moins.
Qu'il y ait encore 28% (de votants) pour soutenir l'ump me consterne.
Quant au PS, il n'a rien fait pour éviter ce camouflet.
Pour Bayrou, on concluera sans mal qu'il a été la victime de l'algarade chez Chabot de nature à détourner de lui son électorat "de gauche".
Grossière erreur sanctionnée dimanche.

A Cannes, entre deux mémères liftées et deux flics municipaux, on croise des automobilistes particulièrement agressifs : même à Paname, peu réputée pour la douceur de ses mœurs en la matière, on ne ressent pas une telle ambiance de "combats de coqs" !
De plus, malgré le soleil et la qualité de vie flagrante (pour nantis s'entend), on est surpris de croiser autant de gens faisant la tronche.
Le monde à l'envers.

Heureusement, "Performance" vient une fois l'an décrisper le climat.
Mon copain Gaspard y fut brillant comme à l'accoutumée même s'il n'est pas certain qu'une partie du public ait vraiment capté le concept.
Plus connu, il aura de facto des spectateurs plus branchés sur son humour dévastateur.

J'ai découvert Fabrice Eboué qui a balayé mes a priori sur les humoristes issu du Jamel Comedy Club ; en tout cas, le concernant, c'est d'une grande qualité malgré un final pas léger-léger.
De plus, le gars m'a paru sympathique et chaleureux.

Vu également le spectacle de Warren Zavatta (petit fils de) dont on m'avait dit le plus grand bien ; c'est confirmé : un vrai beau show tour à tour drôle et émouvant.

Hier soir, Philippe Avron se livrait à un exercice assez éloigné du "one man show".
Il nous apparaissait surtout en conteur, nous livrant ses plus beaux souvenirs de théâtre en ponctuant son discours d'échappées poétiques.
En même temps, au Palais des "stars", Anne Roumanoff jouait un spectacle qui est l'un des très grands succès de l'année.
A la réception qui suivait, dans le cadre de la Villa Domergue, somptueux, c'est avec la maman d'élève que je conversai, puisque sa gamine apprend le piano à l'Atelier.

A Cannes, lors de ce bref séjour, j'ai apprécié le délicieux Jean-Michel Boris qui fut la cheville ouvrière de l'Olympia pendant plus de quarante ans (!).

J'ai emmené Proust (le jeune, pas l'autre) dans le vieil Antibes où nous n'avons pu déguster ni socca ni pissaladière (le four n'était pas installé sur le marché, et le boulanger Veziano ferme le lundi et le mardi !).
En revanche, j'ai vu brièvement Denis, le pêcheur, qui donne toujours l'impression de m'avoir quitté la veille au soir.
Nous avons fait un déjeuner assez moyen sur le port où, le comble en pareil lieu, le poisson bien frais pêché de bon matin par Denis avait été confié à un cuistot qui semblait n'avoir jamais vu un invertébré de sa vie !

La pluie, qui, à Cannes, avait le bon goût de tomber nuitamment ou à l'aube, m'a accueilli à Orly tout à l'heure.
J'ai une de ces envies de bosser...


Pour agrandir les images (c) (R) Trademark sylgazette, on gagnera à cliquer sur icelles.

samedi 6 juin 2009

ENTR'ACTE

On ne me croisera pas à Obama Beach.
Au Palm Beach, par contre...

Bonne chanson

Adios - Donzella

Restons amants

Maxime Le Forestier écrit un beau texte sur lequel Julien Clerc écrit l'une de ces mélodies dont il a le secret.
C'est une alchimie miraculeuse qui fait les bonnes chansons.


JULIEN CLERC " RESTONS AMANTS "

vendredi 5 juin 2009

C'est mieux comme ça :

Quand on est pas gentil...

on peut perdre des élections :

Venise, tellement moderne !

Maoris en performance sur la Place St Marc (Reuters/Tony Gentile)

Installation au pavillon danois.
Ca ne vous rappelle pas un film ?

Dimanche s'ouvre à Venise la 53è Biennale d'art contemporain.
Les artistes investissent divers lieux de la cité des Doges pour y présenter expos et installations.