Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 25 décembre 2009

Caveau de Noël (2)

Comme Frédéric Fromet avait bien chanté mercredi soir, je l'ai emmené au cinéma hier après son goûter.
On est allé voir "Le concert" ; ça tombait bien, parce que c'est un film qu'on peut voir en famille : il n'y a pas de scène de sexe, seulement une fusillade dans un mariage, mais il s'est caché les yeux.
On a bien ri car comme je dis ci-dessus, c'est un film pour petits et grands.
En plus, j'étais content parce que, dans ce film, il y a de la belle musique.
Je crois qu'à l'afnaque, ils ont dû vendre beaucoup de concertos pour violon de Tchaïkovski : c'est le tube du film.
J'ai l'air de me moquer, mais pas du tout : j'ai passé un excellent moment et même, je l'achèterai en DVD quand il sortira pour le montrer à plein d'élèves musiciens, même à celui dont les parents ne veulent pas qu'il voie des films "violents".
Bon allez, il y a encore quelques salles : je recommande sans réserve !


Elle joue drôlement bien du violon, Mélanie Laurent !

Après le cinéma, on est allé au Caveau ; c'était déjà l'heure et on a mangé des sandwiches de Monoprix parce qu'on est réfractaires au Quick de la Place de la République qui est pas très propre, et dont les serveuses sont aussi gracieuses que Frédéric Lefebvre quand il n'est pas content des socialistes, c'est à dire tout le temps.
On a fait un super spectacle avec un public enthousiaste qui faisait qu'à rigoler, même quand c'était au tour de Gaspard Proust qui a horreur de ça car ça l'empêche de philosopher voire de soliloquer.
Avant le réveillon, ça s'imposait : Paul Adam a fait son sketch sur la coloscopie ; auparavant, il avait joué les Père Noël en nous apportant des cadeaux rigolos qu'il fallait piocher dans un gros nounours.
Ce Paul, il est impayable (d'ailleurs, il jouerait gratos s'il le fallait) !
On s'attend à une bombe au Caveau, Olivier Perrin faisant des vannes hyper-drôlissimes sur les islamistes.
Moi, je dis à tout le monde que je ne le connais pas ; on sait jamais.
Au bar, il y avait une super ambiance pendant que les spectateurs se divertissaient de tout et de rien dans la salle.
J'avais apporté un vrai panettone de Noël fait à Milan qu'on a arrosé du Champagne offert par Alain, le responsable de séance.
On était plus responsable de rien vers la fin, parce qu'on a fait des mélanges.
Sandrine, la chef-ouvreuse avait fourni des macarons de Ladurée dont la réputation n'est pas usurpée.
Gaspard, Frédéric, Olivier et Gilles n'ont rien apporté : ce sont des gros salauds ; mais on a fait semblant de rien et rigolé avec eux quand même : c'était Noël.
L'année d'avant, il y avait Jean Roucas : donc, forcément, c'était bien plus rigolo.

Après l'entr'acte, j'ai joué "Petit papa Noël" trafiqué à la manière d'une Sonate de Beethoven et les gens m'ont applaudi très très fort ; c'était mérité.

Après le spectacle, vu qu'il y eu un malentendu avec un copain avec qui je devais réveillonner, je suis rentré chez moi.
J'ai allumé la télévision pour voir la fin de l'émission de Stéphane Bern : je n'ai vu que le passage avec Laurence Boccolini, celle qui présentait le "Maillon faible" avant.
Il y avait un bêtisier : qu'est-ce-que j'ai ri !
J'ai fini par échouer sur Direct 1 (ou NT8, je sais plus) qui passait un documentaire sur les "produits du terroir."
Pour pas un rond, j'ai pu saliver sur les "vraies" truffes, le "vrai" foie gras, etc.

Demain, ça va être hyper chouette : c'est plus Noël.


Au fond, à côté de l'armoire, tout seul, F.Fromet

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