Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 22 janvier 2010

La beauté du diable.



Le voyant pérorer à la télévision en patriarche autoproclamé du cinéma français, les jeunes générations se demandent comment Alain Delon a pu accéder un jour au statut de "star" (il est vrai que le terme est aujourd'hui galvaudé, pouvant s'appliquer à n'importe quelle nymphette braillant du èrindbi-n'importe quoi).
Preuve tangible de "l'être et avoir été", Delon, doté par la nature d'un physique exceptionnel, sut, en d'autres temps, confier son talent - il en a (avait ?), et notamment, un magnétisme certain - aux plus grand cinéastes : Visconti, Losey, Clément, Antonioni, entre autres.
Il est donc permis d'occulter totalement ses dernières apparitions (Astérix aux J.O...) pour se souvenir de "Rocco et ses frères", "M. Klein", "Le guépard", "Plein soleil" et autres chefs-d'œuvre qui doivent beaucoup, il faut le dire, à son aura.
C'est un mystère : de même qu'il y a 2 Bardot (la femme la plus belle du monde des années 60 et la mémé à sa mémère d'aujourd'hui), il y a deux Delon.
Vieillir, la belle affaire...


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