Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 3 mars 2010

Ciccheti et autres tramezini

Je reviens sur ce trop bref séjour à Rome, la semaine dernière.
J'avoue que j'ai souhaité que la grève des aiguilleurs du ciel m'empêche de regagner Paris, même si la soirée de ce jeudi-là, au Caveau, fut magique.
La veille de mon retour, je fus invité à dîner chez des gens charmants , elle romaine, lui normand, sur les hauteurs de Rome, d'où l'on domine la ville éternelle.
Mon hôtesse s'était fait un devoir de me mitonner un repas en panorama de la grande cuisine romaine dont je garderai sans nul doute longtemps le souvenir.
J'en sortais plus que rassasié et heureux de toutes ces saveurs en farandole, le cœur plein de gratitude pour la charmante hôtesse.
Laquelle, en courtoisie ultime, m'offrit les recettes de ce que j'avais dégusté.
Je lui ai rendu hommage lundi, offrant à mon tour à mon invité qui n'eut pas à s'en plaindre des "bucatini Amatriciana" presque authentiques, puisque je n'avais pas trouvé ici la "guanciale" nécessaire que j'ai dû remplacer par de la "coppa" et, sacrilège selon la recette, de la "pancetta", les deux ingrédients étant du porc en salaison.


En Italie, dans les bars à longueur de journée, on voit des gens grignoter au comptoir.
Chaque établissement s'enorgueillit de proposer un vaste choix de tramezini (sandwiches), panini et autres ciccheti (amuse-bouches spécialement vénitiens) propre à vous sustenter au moment du déjeuner sans vous ruiner.
On peut dire que les "ciccheti" vénitiens s'apparentent aux "tapas" espagnols : boulettes de viandes, croquettes de pomme de terre, foie de veau émincé, que l'on grignote avec des piques en bois au coin bar en une joyeuse cohue à certaines heures qui permet de se coltiner aux gens du crû.

"Tramezini" et "panini" à Venise que l'on devine, se reflétant dans la vitrine.

 
Assortiment de "ciccheti" vénitiens...

Libre à vous de préférer les sandwiches le plus souvent anémiques de nos cafés parisiens, ou un hamburger.
Quant à moi...

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