Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 5 novembre 2010

Automneries (de veau)

Quand ça veut pas...
L'Ifop a fait un sondage (commandé par Nick Sark ?) pour savoir qui, de Borloo ou Fillon, avait le meilleur profil "d'homme d'état", lequel des deux était le mieux à même d'aider Nico à gagner la présidentielle ou "comprenait le mieux les gens".
Dans tous les cas, c'est Fillon qui l'emporte.
Mais dans tous les cas aussi, les sondés ont répondu "aucun des deux" !
Ce remaniement prend des allures de casse tête évidemment chinois.

Laissez dormir les jeunes
Des études scientifiques récentes démontrent que l'adolescent et le jeune adulte ont besoin de beaucoup de sommeil.
Ainsi, les horaires scolaires leur sont particulièrement inadaptés : les profs ont tous les jours affaire à des élèves qui n'ont pas leur compte de sommeil, baillant, somnolant, assimilant une donnée sur cent.
Il était temps qu'on considère ce problème.
Je me souviens qu'ado, et même le dimanche matin, mon tendre géniteur hurlait dans l'appartement des "encore au lit, ce fainéant (il disait "feignant")" et ce, même quand je gagnais mes premiers salaires en bossant... la nuit.
Je suis bien content qu'on reconnaisse enfin ce qui fit mon désarroi à cette époque.

Mitterrand
On sait combien le passé de ce Président (pour lui, je mets une majuscule) fut ambigu.
Rentrant du théâtre (j'y joue en soirée) jeudi soir, je suis tombé sur un documentaire (excellent au demeurant) sur son attitude pendant la guerre d'Algérie quand il occupait la fonction de Garde des Sceaux.
Il a, c'est maintenant prouvé, refusé la grâce des condamnés à mort membres du FLN.
Les raisons en étaient bien sûr politiques dans ce que l'exercice du pouvoir a de plus inhumain, la fameuse "raison d'état" au nom de laquelle on fait les pires saloperies.
La seule chose qui puisse nous rassurer (quant à nous-même aussi), c'est qu'un homme peut "changer" comme le dit Robert Badinter dans ce film.
C'est ce même Mitterrand qui évolua (de la droite à la gauche, c'est rare !) au fil des années pour prendre le risque, en pleine campagne pour la présidentielle de 81, d'affirmer haut et fort à la télévision qu'il était contre la peine de mort, en une période où l'opinion était pour à une large majorité.
L'abolition fut votée dans les tous premiers mois de son premier septennat.
Comme quoi, l'honneur, c'est lavable.

Un chinois à Paris
Le président chinois reçu en (très) grandes pompes à Paris.
Paraît que ça s'appelle la "real politik" : je t'achète tes Airbus, et toi tu dis rien pour mes dissidents emprisonnés et le reste.
Et même Rocard, l'autre matin sur ce qui reste de France Inter, affirmait que c'était normal.
Vous faites quand même un drôle de boulot, les gars.


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