Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 19 mai 2011

Ciné : l'embarras du choix

Il en est ainsi des sorties cinématographiques : à une longue période de disette succède une manne difficile à ingurgiter.
Ainsi, cette semaine au programme des salles obscures, au moins trois films indispensables :

Le gamin au vélo des frères Dardenne qui n'ont pas pour habitude de servir de la soupe : les critiques sont emballés, à l'exception notable du Figaro Magazine et du Point ; ce qui donne une raison supplémentaire de s'y précipiter, d'autant que j'ai un faible pour Cécile de France et Jérémie Renier, même si, concernant ce dernier, je ne me suis pas déplacé pour Philibert parce que, quand même, faut pas pousser.

La conquête : là-aussi, un réalisateur (un bon niveau au-dessous tout de même) qui n'est pas des plus mauvais, et, bien sûr, un sujet qui détone dans un cinéma français plutôt frileux dès qu'il s'agit de regarder la France et la politique de plus près comme le firent, eux, des Costa Gavras et des Yves Boisset en d'autres temps.

The tree of life : le nouvel opus très attendu de Terence Malick ("La ligne rouge" en référence absolue pour moi) dont "Le nouveau monde", oeuvre précédente, m'avait un tantinet déçu : mais cette fois, il n'y a pas l'agaçant Colin Farrel, mais Brad Pitt, et ça c'est bien.
D'après l'un de mes canards favoris, Malick, avec son sujet casse-gueule, évite de sombrer dans le ridicule (comme dans le précédent, quoique...) grâce à son sens de la mise en scène et au soin apporté au montage et au mixage.
Libération était l'autre matin dithyrambique.
A voir, forcément.

"Le gamin au vélo"
Cécile de France et le jeune Thomas Doret qui est, paraît-il, exceptionnel.
Il y a dans cette image, même si le sujet est grave, une fraîcheur et une grâce inhabituelles qui donnent envie.

1 commentaire:

Kynseker a dit…

Effectivement, j'ai très envie de voir les deux premiers. Mais vu la description que j'ai fait du cinéma des Dardenne auprès de mes amis, personne ne va vouloir venir avec moi (ils sont persuadés qu'il faut venir avec sa corde ou sa pilule de cyanure tant c'est triste...).

La conquête, rien que pour voir Samuel de la Barthe en Villepin, je veux !

(mais, au final, je préfère revoir deux ou trois Téchiné tranquillement chez moi)