Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

samedi 28 avril 2012

Chez les Médicis, extases

Il y aurait beaucoup à raconter de ce trop bref séjour à Florence, ville d'arts plus que toute autre, où le "beau" vous sollicite à chaque pas.
Fresques de Filippino Lipi merveilleusement conservées dans la basilique Santa Maria Novella où les autres œuvres, tout autour, n'ont rien à leur envier, salles dédiées à chacun des "grands" de la Renaissance et à son école dans la Galerie des Offices où l'abondance de biens ne nuit qu'à votre endurance, où l'on s'agacera de la foule qui circule au pas de course sans voir vraiment, où l'on remarquera que certains prennent tout leur temps, touchés au fond de l'âme par le génie de ces artistes qui laissent une trace indélébile de la période la plus fastueuse de l'histoire.
Ils sont tous là, nos immenses artistes,  en cette stupéfiante concentration, unique au monde, des grandes œuvres des XVè et XVIè siècles, œuvres qu'on a chéries sur le papier glacé de nos beaux-livres de table-basse et qui se donnent enfin à vous, touristes bruyants et collégiens indifférents oubliés, évanouis  ! Admirable conception architecturale que cette "galerie" en "U", ouverte officiellement en 1765, mais que l'on pouvait déjà visiter, sur demande, deux siècles auparavant.
Les sollicitations artistiques sont telles, ici, que trois jours ne peuvent rassasier l'appétit du curieux. Il faut y revenir, oui, mais combien de fois pour s'en estimer repu ?

Palazzo Pitti, Santa Croce, Palazzo Vecchio...
Ailleurs, tant de trésors attendent, comme ces masses touristiques qui patientent à l'entrée du Duomo, interminable file d'attente qui a raison de ma patience : j'y reviendrai à l'automne, en une saison où, l'hôtelier me le disait avant mon départ, la ville respire enfin.

Bon, le Duomo ce sera pour la prochaine fois !
Vivre Florence en visiteur motivé, c'est ne pas compter ses pas, innombrables, sur les pavés du centre historique, et, bien au-delà, sur ces pentes où s'étendent les jardins de Boboli, hantés par les fantômes des anciens Maîtres des lieux,  la lignée des Médicis, de grandeur en décadence, dont le plus célèbre, Laurent le Magnifique, le bien nommé, protecteur des artistes, donna à la capitale du Grand Duché de Toscane son prestige historique.

Gli Uffizi vus de l'autre rive de l'Arno
En Toscane, les arts de la gastronomie sont intimement liés à ceux qu'honorèrent Leonardo da Vinci, Michelangelo, Botticelli, Lipi, Donatello et tant d'autres.
J'y viendrai.

Au Mercato Centrale 
J'aime beaucoup le s Santa Croce.
Toutes les photos, y compris celles qui sont réussies, sont fabriquées par l'auteur.

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